Depuis la publication de La préhistoire chahutée, en 2003, ces travaux d’étude sur Glozel ont suscité de nombreux échanges. Certaines des questions posées nécessitaient des compléments d’information qui pouvaient intéresser tous les lecteurs. Aussi quelques-unes sont-elles reprises ci-après, suivies des réponses apportées, sous forme parfois de documents librement téléchargeables.
Question : Pourquoi cet ouvrage, qui propose l’étymologie de nombreux toponymes et microtoponymes locaux (comme Ferrières, Sichon, Vareille, Arronnes, Bois rond, Mialennes, Pierre soulen, pré des Moines…), n’aborde-t-il pas la question de l’origine du toponyme Glozel ?
Réponse : Etymologie de Glozel PDF
Question : Quelle peut être l’origine du blason de la famille de Manissy représenté page 123 de l’ouvrage ? Et cette famille, impliquée dans l’activité métallurgique récente de Ferrières (XVIIe siècle), a-t-elle laissé des traces locales ?
Réponse : A propos de la famille de Manissy PDF
Question : Pourquoi ces nombreuses références à la commune d’Arfeuilles en Montagne bourbonnaise (pages 59, 66, 68, 69, 94, 165) ? Existe-t-il des liens entre Ferrières et Arfeuilles que n’aborde pas l’ouvrage ?
Réponse : Les deux anciennes paroisses de Ferrières et Arfeuilles ont beaucoup de similitudes. Tout d’abord, un vaste territoire de même superficie, à savoir un peu plus de 60 km2, traversé de part en part par une rivière qui en constitue comme la colonne vertébrale : le Sichon pour Ferrières, le Barbenan pour Arfeuilles. La partie la plus élevée est forestière. La partie basse, qui accueille le bourg, a une vocation plus agricole. Les deux paroisses conservent la mémoire d’une pierre consacrée : petra sollemnis (Pierre soulen du cadastre napoléonien) pour Ferrières, petra sancta (actuelle Pétrassin) pour Arfeuilles. Les deux paroisses incluent une frontière archaïque, pour le moins celtique, dont les toponymes Randier (entre autres) pour Ferrières et Guérande pour Arfeuilles sont un des indices. Leur proximité (16 km à vol d’oiseau entre les deux bourgs) pourrait les faire entrer dans le maillage frontalier de territoires anciens, qui restent à délimiter. Ci-après, une petite pierre pour contribuer, peut-être, à cet édifice :
Microtoponymie frontalière. Exemple de la commune d’Arfeuilles (Allier) PDF
Question : Il est question, pages 62 et 130, du recensement d’une « trentaine de légendes locales », concernant donc Ferrières et Chevalrigon. Est-il possible d’avoir les références de celles que l’ouvrage n’aborde pas ?
Réponse : Ce sont non seulement les références, mais aussi les textes les plus anciennement publiés qui sont disponibles ci-après :
Légendaire de Ferrières 1 : le Sichon en amont du bourg PDF
Légendaire de Ferrières 2 : le Sichon en aval du bourg PDF
Légendaire de Ferrières 3 : château de Montgilbert PDF
Question : Vos interprétations des toponymes de Ferrières s’accordent-elle avec celles proposées par Louis Levistre il y a plus d’un siècle ?
Réponse : Le sujet et l’ambition des deux études ne sont pas les mêmes. L’interprétation toponymique est l’objet principal de l’article de Levistre, qui traite de plus de 250 noms de lieux. Dans Confins et sanctuaires, il ne s’agit que d’un outil utilisé ponctuellement, portant principalement sur une vingtaine de toponymes, mais de façon très développée pour certains. D’autre part, Confins et sanctuaires, comme ce titre l’indique, aborde deux domaines, à savoir les limites de territoires et les lieux de culte, qu’à aucun moment Levistre n’envisage. Nous proposons ci-après une édition de l’article de Levistre où sont signalés, en note, les principaux toponymes qui ont fait l’objet d’une étude soit dans Confins et sanctuaires, soit dans certains des articles mis en ligne sur cette page.
Edition commentée et annotée de l’Etude sur la signification des noms de lieux de la commune de Ferrières-sur-Sichon (Allier), de Louis Levistre. PDF
Question : Si Glozel est un dépôt votif, comme vous le proposez, pourquoi cette interprétation, qui a eu d’autres défenseurs avant vous, ne s’est-elle pas imposée ?
Réponse : Quelques éléments de réponse dans Glozel : un dépôt votif. PDF